Il n’y a plus de temps à perdre. Le peuple n’attend plus des promesses : il exige de la clarté, du respect et une véritable écoute avant d’être dirigé. Ce décalage entre les aspirations du peuple et les choix politiques accroît le fossé entre les dirigeants et la société.
Sur la scène internationale les initiatives de notre président, domaine réservé de sa fonction, qui a réussi à reléguer la France du cinquième au douzième rang mondial, ainsi que les discours de notre classe dirigeante se multiplient et inquiètent davantage qu’elles ne rassurent ; nos gouvernants cherchent à rivaliser avec des puissances comme les États-Unis ou la Russie, si on écoute les propos du ministre des Affaires étrangères, M. JL Barrot, qui prône l’asphyxie de l’économie russe, ou de M. Benjamin Haddad, ministre de l’Europe, qui veut frapper en profondeur l’économie américaine ; sur l’ensemble des relations avec la Syrie, l’Ukraine ou Israël — une ligne de fracture se dessine entre le peuple et ceux qui nous gouvernent. La désagréable surprise de voir le président de la Syrie, ancien membre d’Al Qaïda et tueur de nombreux Français, être reçu par le président des Français. Sans oublier les propos pacificateurs de M. Macron sur le conflit entre Israël et le groupe terroriste qui se permet de demander à M. Netanyahou (qui n’attendait que les conseils du Mozart de la finance (3300 milliards de dettes pour le pays) et stratège militaire comment agir en réponse aux attaques du 7 octobre) de cesser de bombarder le Hamass de peur que la rue arabe en France ne se soulève (Soumission). Et surtout de vouloir remettre sur la table le sujet de la création de l’État de Palestine ce que leurs divers dirigeants n’ont pas accepté depuis 1948 puisque la seule chose qu’ils visent c’est d’effacer l’État d’Israël du Moyen Orient pour que leur pays occupe le terrain du Jourdain à la Méditerranée.
D’un côté, les décisions stratégiques du gouvernement, soutenues par une faible majorité instable de députés ; de l’autre, les conséquences que devront assumer les citoyens : hausse des impôts, la gestion de l’insécurité et de l’antisémitisme en forte augmentation sur le territoire et l’engagement militaire de la France et de l’Europe en Ukraine — une perspective que plusieurs généraux qualifient de folie.
Par ailleurs, sa prudence affichée vis-à-vis du président algérien interroge : ce dernier semble encourager une influence culturelle et religieuse marquée en France, accompagnée d’une forte demande d’accès aux aides sociales, ce qui suscite un malaise croissant au sein de la population.
Sur le plan national, les décisions que prennent le gouvernement ne semblent pas satisfaire la majorité des Français, qu’ils soient riches ou pauvres, paysans ou citadins, actifs ou inactifs. La seule façon d’agir serait de demander aux Français, par un référendum, quel serait leur avis sur des sujets importants et n’en tenir compte que si une large majorité se détachait des urnes. Au gouvernement, seuls messieurs Retailleau et Darmanin semblent aller dans le sens que souhaite la majorité des Français avec une politique sécuritaire affirmée et une justice plus ferme vis-à-vis des délinquants venus perturber la vie tranquille qu’ont connu les Français jusque dans les années 1980/90.
Il serait temps maintenant d’arrêter la course du pays vers une descente aux enfers.
Guy Fellous
